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Il n’y a pas faute, une petite erreur, une simple négligence. On va vous relaxer, vous continuerez d’exercer vos talents au FMI, d’autres en ont besoin…et la France en est fière… 

« L’actuelle directrice du FMI est jugée par la Cour de justice de la République pour « négligences ». Le parquet a requis la relaxe, jeudi »

Essayez d’expliquer une négligence de 480 millions d’euros sans réelle conséquence pour l’intéressée, si ce n’est une épreuve morale.  

Par les temps qui courent, je ne suis pas persuadé que le commun des mortels comprennent les finesses juridiques et subtilités de l’esprit qui conduisent à l’impunité des donneurs d’ordre, des manipulateurs et de l’exécutante. 

Les effets n’en demeurent pas moins ravageurs.

Après le réquisitoire, le moindre mal eût été que la Cour de justice pénale relaxe Dame Lagarde. Une décision peut-être contestable, sans doute contestée dans ses motivations, politiques, opportunistes ou de connivences, mais  une décision logique, portée par un choix clair et assumé. Les critiques et polémistes se seraient alors déchaînés  pour contester le fond de la décision, un jeu démocratique classique.

Mais non! le pire restait à venir…, il est advenu dans leur décision. Que nous disent les élus qui représentent le peuple et les magistrats qui incarnent la Justice?

« Madame Lagarde!…Bien sûr qu’elle est coupable, on ne va pas se défiler, elle a commis une faute, on va la condamner…à rien… » Un message incompréhensible, si ce n’est une volonté de biaiser, une hypocrisie magistrale, un bonheur pour les pourfendeurs du système.

Ainsi plusieurs options s’offrent à nous:

  • « Une faute et un préjudice avérés de 480 millions € et après, rien ». Ce n’est pas à la portée de tout le monde, une justice à deux vitesses, digne de  Jean de la Fontaine, n’en déplaise aux petits voleurs indélicats. 

 « Mais pas du tout, braves gens, il faut cesser  avec ce raisonnement « simpliste »  et malveillant, c’est un mauvais procès d’intention, les arguments de notre décision sont fondés, notre honnêteté et notre sincérité indéfectibles ».

Là, malheureusement, on touche le fond de l’ignominie ou de la désespérance, c’est selon:

  • Ignominie à nous considérer comme de perpétuels demeurés à qui l’on fait prendre des vessies pour des lanternes.
  • Désespérance dans une inaptitude pathétique qui les caractérise à saisir le monde réel.

Le mépris ou l’incompétence, j’ai ma préférence, c’est le comportement de la principale actrice de cette farce qui me l’inspire:

Ses formalités remplies, ses quelques états d’âme évoqués, la Dame s’en est allée, sans prendre le loisir d’attendre et d’entendre la décision. Elle s’est envolée rejoindre ses congénères pour d’autres aventures. C’est à peine si ces derniers ont eu la pudeur de ne pas la féliciter…

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2 commentaires sur “Affaire Lagarde…entre le mépris et l’incompétence.”

  1. Retour de ping : 480 millions d'euros...une misère!!! - Présent antérieur

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Affaire Lagarde…entre le mépris et l’incompétence.